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Padar

L’une des îles les plus photographiées de Komodo est sans conteste Padar.

Nous laissons Rinca et empruntons le passage entre Rinca et Padar, CAT’LEYA se retrouve bientôt à 1 nœud, il y a 6 nœuds de courant de marée de face… Ça fait beaucoup, mais CAT’LEYA a 2  moteurs puissants qui parfois sont bien utiles !

Sur la plage quelques cerfs sauvages cherchent l’ombre.

Après une montée un peu abrupte, nous atteignons le sommet et la récompense : un paysage  magnifique qui vaut bien le déplacement.

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Après un petite navigation portés par une brise légère nous arrivons sur la côte Ouest. Les courants sont très puissants autour de Padar et leur direction difficilement prévisibles.

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 La baie de « Pink Beach » invite au mouillage pour la nuit et le coucher de soleil intensifie la couleur des sables roses.

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Le dragon de Komodo…

Après quelques jours à Labuan Bajo, nous voici dans le parc de Komodo… Les principales îles sont Rinca, Komodo et Banta plus à l’Ouest.

Outre ses dragons, Komodo est réputée pour la plongée, rendez-vous est pris avec un opérateur local pour découvrir les sites du centre du parc dont Batu Bolong, classé dans le top mondial…

Nous bénéficions d’un jour sans vent, la visibilité est excellente, les coraux de toute sorte, pleins de vie, et la faune nécessiteraient plusieurs plongées pour l’admirer pleinement. Les photos et la vidéo parlent d’elles-mêmes, vous y verrez poissons clown, tortues, napoléons, poisson scorpion, murènes, requins, etc…

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Notre premier mouillage est Sebayur Kecil au Nord du parc. Le coucher de soleil amplifie le contraste entre ces terres brûlées par le soleil et les récifs d’un turquoise éclatant.

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Le panorama ci-après donne un bon aperçu du parc, Rinca au sud et Komodo à l’Ouest.

Le récif le long du chenal m’offre une dérivante magnifique avec notamment plusieurs rencontres avec des tortues, l’eau y est particulièrement transparente, balayée par le courant de marée qui est fort dans toute cette région.

Pas question de quitter le parc sans avoir vu les fameux dragons de Komodo; direction la station des rangers de Rinca. Sur la route, nous croisons de nombreux bateaux traditionnels indonésiens reconvertis en bateaux de croisière.

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Accompagnés par un gardien manifestement pressé d’en finir, qui nous explique que la station a ré-ouvert il y a peu de temps après le COVID et que tous les parcours à l’exception du plus court sont fermés… In fine, un dragon, pas d’aspect très sauvage, avachi côté cuisine des rangers… Dommage car ces gros varans ont des mœurs bien particulières :

  • ils pondent des œufs dans la terre en utilisant des nids d’oiseaux abandonnés, l’incubation des œufs dure 7 à 8 mois,
  • les petits, après leur naissance, vivent essentiellement dans les arbres en se nourrissant d’insectes, pour se protéger des adultes cannibales,
  • les dragons sont réputés tuer leur proie grâce aux bactérie présentes dans leur bouche et qu’ils transmettent par morsure.  Cette hypothèse est maintenant démentie, il semble en effet que ces bactéries présentes chez la plupart des prédateurs, soient en  quantité bien trop faible pour venir à bout de gros mammifères tels que les buffles… En fait, ce sont les bactéries présentes dans les eaux stagnantes des lacs des îles où ils vivent qui les tuent par septicémie après la morsure des dragons !
  • ils n’ont aucun prédateurs dans ces îles et se nourrissent très peu par rapport à leur poids; un gros repas par mois leur suffit en effet. D`où la survie de l’espèce jusqu’à nos jours..

Les paysages terrestres et sous-marins sont exceptionnels et ce sera l’un de mes plus beaux souvenirs de l’Indonésie (jusqu`à présent…).

Raja Ampat (5) : Wayag

 

Wayag est la destination ultime de Raja Ampat, située dans l’hémisphère Nord (pour 1 degrés de latitude… donc environ 18 km), c’est un archipel d’îlots, formations rocheuses karstiques, couvertes de végétation luxuriante, entre plages de sable blanc et lagons turquoises.

45 miles nautiques séparent Pef de Wayag, nous quittons notre petit lagon aux accents germaniques pour une journée de portant.

Naviguer sur un voilier moderne est relativement aisé compte-tenu des outils et des données dont on peut disposer, mais parfois trop d’informations peut amener à des erreurs irréparables…


La localisation, c’est le rôle du GPS, le même que dans votre voiture…, les données, ce sont les cartes nautiques numériques, vectorisées, ce qui permet d’affiner les détails en augmentant le facteur de Zoom sur le « traceur de cartes » et de rajouter des informations contextuelles.

Les cartes nous fournissent beaucoup d’informations, les plus importantes sont les profondeurs et les contours de la terre… Malheureusement, dans beaucoup de pays du Pacifique et d’Asie, les cartes sont issues de relevés réalisés il y a fort longtemps et par conséquent ont une précision très relative… (l’erreur peut atteindre 1k m sur la position d’une île…), sans compter les éléments non répertoriés, rochers affleurants, îlots, etc…

Depuis leur mise à disposition au grand public, les images satellites sont dans ce cas d’un grand secours. Ces images sont géo-référencées, c’est-à-dire, précisément repérées par leurs coordonnées géodésiques et peuvent donc être superposées aux cartes marines afin de compléter ou corriger celles-ci. Dans certains pays, comme Fidji, il est inimaginable de naviguer sans de tels outils sous peine de finir immanquablement sur un récif… Bien entendu, ce serait tellement plus simple de pouvoir afficher ces cartes sur le « traceur de carte » du bateau, mais, ni B&G ni Raymarine, ne proposent cette option, seules les images de la partie terre peuvent être superposées… une histoire de gros sous certainement, car les cartes marines sont chères et certains seraient tentés de s’en passer ou ne pas payer les mise à jour… Il faut donc préparer en avance précisément sa navigation en reportant les points de la « route » prévues contrôlées sur les images satellites sur le traceur.

Et voilà où je voulais en venir, car si les cartes marines sont parfois fausses, les images satellites sont parfois incomplètes (donc fausses)…

En voici un exemple lors de ma navigation entre Pualu Pef et Wayag :

Sur la carte Navionics, en avant bâbord du bateau, repéré par le numéro 1, on voit un groupe de 3 points, labellisés « land area », et un îlot repéré par le numéro 2… Ce nést pas très explicite mais au moins éveille l’attention…

Sur le logiciel de navigation OpenCPN que j’utilise en complément pour les images satellites, voici ce que j’obtiens; avec ArcGIS : RIEN !!!

et avec Google Earth seul l’îlot 2 apparaît… en fait 3 îlots !

Et voici ce que je vois vraiment :

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Le problème provient probablement du traitement des images satellites par le logiciel qui détecte automatiquement les zones terrestres et qui manifestement n’est pas parfait…

Ceci étant, ces images sont d’une aide sans équivalent pour les mouillages, les passes d’entrée dans les lagons, etc… De plus certains fournisseurs de cartes utilisent les images satellites pour mettre à jour certains contours d’îles très erronés en vectorisant les images satellite correspondantes.

Gare à la Navigation parbleu !


Sur le chemin, nous croisons quelques fermes de pisciculture.

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Nous voici donc à Wayag, Cat’Leya se faufile au moteur pour trouver son chemin dans ce dédale semé de cailloux verdoyants et, finalement, vient mouiller à l’entrée d’une baie turquoise.

L’exploration se poursuit plus facilement avec l’annexe car les passages entre îlots sont parfois à fleur d’eau et nous amène sur une plage d’où une montée raide permet d’accéder au sommet d’un de ces îlots, le mont Pindito,  et nous offre un premier aperçu…

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Cat’Leya est le seul voilier mis à part un bateau de croisière plongée à l’entrée…

Et voici les photos prises du drône ainsi qu’un panorama du mouillage.

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En fin d’après-midi, un grand nombre de baleines pilote (en fait il s’agit de dauphins, le nom provient de l’anglais pilot-whale) qui passe juste à côté du bateau pour revenir dans l’autre sens quelques dizaines de minutes plus tard… tout le monde peut faire une erreur de navigation !

 

Raja Ampat (4) : Pulau Pef

 

Nous quittons le centre de plongée de l’île Kri pour celui de l’île Pef un peu plu au Nord, en direction de Wayag.

Le site est tenu par une suissesse allemande sympa qui m’accueille avec une invitation à la soirée apéro. Cat’Leya est sur une bouée au beau milieu du lagon intérieur de l’île, bien à l’abri…

Le soir venu… l’équipe de plongée se transforme en orchestre local en agrémentant le magnifique coucher de soleil d’une musique indonésienne entraînante…

Pef est un avant-goût de Wayag avec un labyrinthe d’îlots posés sur la mer qui appelle à une découverte en annexe. Juste à côté du « resort », une petite randonnée mène au sommet de l’un de ces pythons rocheux d’où la vue embrasse toute l’île.

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Pour la première journée de plongée, nous irons à Yanggelo… Par endroit la visibilité n’est pas très bonne mais les rencontres sont là, wobbegong, poisson crocodile, tortue, langouste, etc…

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et le lendemain autour d’un îlot où se trouve une station de nettoyage pour les raies Manta.

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Raja Ampat (3) : Kri

Papua Diving est l’un des centres de plongée les plus anciens de Raja Ampat, situé sur l’île de Kri, il est au cœur des spots de plongée les plus réputés de Raja Ampat.

Après une prise de coffre laborieuse compte-tenu du courant… voici Cat’Leya au repos pour quelques jours.

Le soir dîner au « resort » en compagnie de « Cuscus », le marsupial local !

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Voici la carte des sites de plongée :

Et enfin, le lendemain matin, début du séjour de plongée avec le premier site « Blue Magic » :

Premiers Wobbegongs, c’est l’un des requins les plus rares que l’on puisse rencontrer. On ne le trouve que dans un petit nombre de destinations de plongée à travers le monde et en particulier en Australie et en Indonésie. Wobbegong est le nom commun donné à 12 espèces différentes de ce requin, également connu sous le nom de « requin tapis » en raison de sa barbe hirsute qui pousse autour de sa bouche et du fait qu’il passe la plus grande partie de sa vie étendu au fond de l’océan.

Il est loin de l’image puissante, inspirant la peur et en forme de torpille que nous avons de la plupart des requins. Ce requin orné a un corps plat qui est bien camouflé avec de larges taches de couleur pour correspondre au récif qui l’entoure. Comme ils ont la capacité de pomper l’eau sur leurs branchies, ils n’ont pas besoin de nager continuellement et passent donc la majorité de leur vie allongés sur le fond du récif. Ce mode de vie sédentaire, combiné à leur peau superbement camouflée, rend leur repérage difficile » (NDLR : Meilleures photos plus loin…)

Premiers « Nudibranches » : les nudibranches forment un ordre de mollusques gastéropodes. Ces animaux marins sont caractérisés par leur absence de coquille, d’où leur appellation fréquente de «limaces de mer»,  et leurs branchies nues, origine de leur nom.

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Barracudas, carangues, requins gris, gaterins (sweetlips en anglais)…

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Deuxième plongée sur « Mioskon » :

Rencontre avec des tortues, murènes, gaterins, et poisson-clowns…

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Alors que certains nous prédisaient une mauvaise visibilité, les courants de marée nettoient les sites et la visibilité est plutôt bonne…

Troisième plongée sur le site Mike’s point : la vie est foisonnante ici et la visibilité excellente,

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 Quatrième plongée sur le site Frewin Bonda :

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Cinquième plongée devant le village de Sawandarek sur l’île Mansuar, je vous propose des séries :

Wobbegongs :

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Gaterins :

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Tortues :

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Nudibranches :

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divers :

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Sixième plongée à l’Ouest de Pulau Kri :

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Raja Ampat vaut vraiment le détour pour la plongée… Même si la saison n’est pas réputée être la meilleure, je ne vois pas trop ce que l’on peut espérer de plus, si ce n’est plus de monde…

 

Sorong, Papouasie indonésienne

Nous quittons Arborek pour une destination dans notre Sud-Est, et donc une navigation au près… Une halte à mi-chemin au Nord-Est de Batanta dans un bras de mer très encaissé nous offre une nuit de repos au chant des oiseaux…

Le lendemain, nous arrivons à Tampa Garam Boat Harbor, une marina sur le site d’un centre hôtelier de tourisme qui n’a jamais vraiment vu le jour… L’entrée est un peu étroite, le virage suivant un peu chaud, et à l’arrivée mouillage méditerranéen, ancre et lignes d’amarrage par l’arrière…

L’accueil de Wick et son équipe est très agréable, et nous allons profiter de ces quelques jours pour visiter cette grande ville.

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Sorong est la plus grande ville de la Papouasie occidentale. Du « resort », il ne reste plus qu’un restaurant, duquel nous deviendrons de fidèles clients, et d’immenses piscines d’eau douce où les enfants du voisinage viennent se rafraichir.

Les plats au menu sont à 100000 IDR (Roupie Indonésienne) soit 6 Euros et tournent autour de riz sauté ou de nouilles agrémentés de fruits de mer, poulet, ou boulettes de viandes et autres saucisses..

L’environnement marin est très sale, la houle amène des quantités de détritus et autres plastiques.

Un peu plus loin vers Sorong, à la sortie de Tampa Garam, un village de pêcheurs sur pilotis.

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Pour les déplacements ici, le scooter est le meilleur moyen de transport, sauf pour les âmes sensibles; les règles de circulation ne me sont toujours pas familières… La vie est très animée, les communautés chrétiennes et musulmanes, à peu près 50/50, se côtoient et travaillent ensemble sans problème apparent.

Le grand marché central de la ville est l’une des attractions de Sorong. On y trouve des fruits et légumes, quelques poissons fumés, mais il est vrai qu’il y a un marché au poisson le matin près du port… pas de viande, seulement des œufs. Ne parlant pas le Bahassa, il faut se faire montrer les prix à l’aide des billets… On nous a conseillé de choisir plutôt les vendeuses musulmanes sans présence d’homme; elles seraient plus honnêtes… En ce moment nous y trouvons de belles mangues, des « snake fruit » (en raison de leur peau semblable à celle des serpents) , quelques pommes, des ananas, de citrons, etc…

Plus haut, une autre attraction le temple chinois, une pagode, qui sera surtout l’occasion pour nous de parcourir des chemins de traverse sur les sommets des collines dominant la ville.

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La ville originale de Sorong était située sur une île toute proche, Pulau Doom. Pour s’y rendre, taxi boat, des « pointus » pas rassurant, dont il faut négocier le passage…

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Le village est encore une fois partagé entre chrétiens et musulmans, une mosquée, une église, deux cimetières cote à cote… Les taxis-vélos sont encore autorisés ici, et en fait le seuls taxis !

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Ici aussi les enfants en nous voyant nous lancent du « Hey Mister »ou « Bule » (ne pas confondre avec Pule : puer… confusion qui m’avait surprise à premier abord), c’est-à-dire « blanc »…

Les adultes sont aussi curieux de nous que nous le sommes d’eux-mêmes, à plusieurs reprises nous devons poser pour une photo de famille…

 

Raja Ampat (2) : Arborek

 

Nous quittons Balbulol pour Pulau Arborek, une petite île près de Pulau Gam où les fonds sont réputés magnifiques.

Nous faisons un stop près de l’extrémité Nord-Ouest de Salawati, la province occidentale de Papua, puis atteignons Arborek; les parages sont assez profonds, de l’ordre de 30 mètres, mais nous trouvons un  endroit avec 15 mètres où nous mouillons l’ancre.

Les courants entre Pulau Gam et Pulau Arborek sont assez forts, ce qui explique que la visibilité sous l’eau soit si bonne… La première nuit, nous sommes réveillés par le bruit des vagues, comme en navigation, des courants tourbillonnaires entourent Cat’Leya, nous mesurons 3,5 Nœuds de courant…

Arborek, qui signifie littéralement, Raie Manta, en Bahassa, est un petit village de pêcheurs qui s’est reconverti avec succès dans l’hébergement touristique, tant les sites de plongée y sont nombreux et fantastiques.

C’est la basse saison et pourtant le planning des plongées est plein… Nous rencontrons pas mal de français sur place et allons dîner dans l’un des « homestay », un plat de nourriture indonésienne à base de poissons qui nous sera facturé 150000 Roupies soit 9 Euros… Le coût des plongée y est par contre très proche du standard européen…

Le village est bien structuré, propre et très accueillant.

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Le lendemain, nous faisons 2 dérivantes avec l’annexe, un véritable aquarium qui bénéficie du fait que ce site fait partie de la Réserve Marine de Raja Ampat.

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Il va me falloir planifier mon programme de plongée à l’avance dans un club…

 

 

Raja Ampat (1) : Balbulol

L’île Balbulol au Sud-Est de Misool marque le début de la région de Raja Ampat.

Raja Ampat, littéralement «les quatre rois» est un archipel comprenant plus de 1 500 petites îles autour de quatre îles principales Waigeo, Batanta, Salawati et Misool. Le nom de Raja Ampat proviendrait d’une légende selon laquelle une femme aurait trouvé sept œufs, dont quatre auraient éclos pour devenir les rois des quatre îles principales.

Raja Ampat c’est aussi une destination phare pour la plongée avec une bio-diversité marine parmi les plus belles du monde

70 Miles environ à parcourir depuis Pinsang, nous levons l’ancre à 7 heures pour une journée de voile alimentée par l’alizé de Sud-Est toujours au rendez-vous avec 15 à 20 Nœuds de vent.

Balbulol fait partie des sites de rêve de Raja Ampat avec ses îlots rocheux en forme de champignons qui rappellent ceux du Lau Group au Fidji…

Le mouillage est compliqué avec des fonds de plus de 30 mètres, et l’espace est compté entre les rochers à fleur d’eau et les îlots autour…

Finalement nous mouillons dans 27mètres d’eau et finissons bien au milieu du lagon principal.

Le lendemain, fantastique randonnée en annexe dans le dédale rocheux et les hauts-fonds turquoises.

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Nous tentons aussi une sortie avec palmes, masque et tuba, mais nous sommes accueillis par de petites méduses bleues, appelées « Blue bottles » en Australie, très agressives, et qui mettent instantanément fin à notre baignade…

Les "bouteilles bleues" sont des siphonophores, un groupe étrange de méduses coloniales. Plutôt que d'être un organisme unique comme les méduses que nous reconnaissons couramment, les siphonophores sont en fait constitués de plusieurs membres de la colonie appelés personnes (parfois également appelés "zooïdes"). Ces membres comprennent généralement les personnes qui se nourrissent, les personnes reproductives et les personnes qui piquent, entre autres. 
Certains siphonophores, comme la bouteille bleue, ont également une vessie remplie de gaz (une autre personne), tandis que d'autres ont à la place des cloches de natation semblables à des méduses; quelques-uns ont les deux.

Sur l’une des îles voisines, nous trouverons les vestiges d’une construction en bois sur pilotis ainsi qu’une espèce de barge flottante pour la pêche…

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Des Whitsundays à Lizard Island

Nous quittons les Whitsundays, en route vers Cairns, le Nord et le détroit de Torres.

Magnetic island dont on nous a vanté ses koalas (dont nous n’apercevrons pas une oreille…) est l’un de nos mouillages. Une randonnée, un peu plus longue que prévue… à leur recherche, nous offrira de belles vues sur la côte de Townsville. Nous retournons à l’annexe à la tombée de la nuit… en auto-stop…

 

 

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Cairns est l’une des toutes dernières grandes villes du Queensland jusqu’au Nord de l’Australie. Nous y faisons les dernières courses en prévision de notre périple en Indonésie.

Au départ de Cairns, nous nous dirigerons vers Michaelsmas Cay, un sanctuaire pour les oiseaux marins. Nous y recensons 7 espèces différentes, certaines avec des oisillons…, différentes sternes, mouettes et fous.

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Après quelques jours à Port Douglas, nous rejoignons Low Isles, une destination des charters à la journée qui se transforme en un lieu bien paisible en soirée.

En 1928, y fut établie l’une des toutes premières bases britanniques pour le recherche sur la Grande Barrière de Corail.

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Dernière étape avant Lizard island, Hope island.

Lizard island fut visitée par le capitaine Cook alors qu’il cherchait un passage pour retourner dans l’océan, passage qui d’ailleurs porte son  nom  depuis. Le sommet culmine en effet à 358m et offre un panorama fantastique sur la grande Barrière de Corail.

Cook baptisa cette île en raison des nombreux lézards qu’il rencontra, effectivement il y en a pas mal… que nous croiserons en chemin vers le sommet; des varans (Varanus varius, signifiant varan multicolore). Ce sont de grands lézards que l’on trouve tout le long de la côte est de l’Australie. Ils se présentent sous deux formes : soit tacheté comme ici, soit barré. Ils passent beaucoup de temps dans les arbres, mais aussi se nourrissent de grenouilles, de petits oiseaux, de charognes et de restes de nourriture dans les terrains de camping. Les Varanus varius peuvent atteindre jusqu’à 2 mètres de long de la tête à la queue et ne nuisent pas aux humains.

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Pour nous l’Île Lizard est surtout l’opportunité de partir en  exploration palme masque tuba sur des récifs très peu profonds et d’une richesse de faune et de flore incroyable…

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Et enfin, une vidéo des 2 extrèmes, drône et plongée…

 

Les Whitsundays (4) : Hook et Whitsunday islands

Première île en revenant de la Grande Barrière de Corail, Hook island, au Nord des Whitsundays.

Nous prenons un coffre dans Butterfly Bay, où nous irons nous balader sur la plage.

 

 

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Nous continuons ensuite vers le sud et Nara Inlet pour visiter un site aborigène. La tribu des Ngaro, aussi connue sous le nom des « Canoe people », occupait déjà les Whitsundays il y a 9000 ans. Ici, des peintures rupestres sont visibles dans un petite grotte.

Nous mettons ensuite le cap plus au sud vers la plus grande des îles du groupe, Whitsunday island, et Sawmill Bay afin de grimper sur le sommet Whitsunday Peak, 437 mètres…

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Une vue éblouissante sur les îles alentour … et en particulier Hook island au Nord et Hamilton island au Sud, nous accueille au sommet.

Nous apercevons même Whiteheaven Beach, l’une des plus belles plages du monde selon les australiens, ainsi que Hill Inlet sur la côte sud-est; notre prochaine destination.

Nous contournons Whitsunday island par le Sud, croisons Moon island, vers le mouillage de Whiteheaven Beach puis Hill Inlet.

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Le lendemain, ballade vers le point de vue sur Hill Inlet.

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Les courants de marée et la rivière qui se jette ici ont façonné l’estuaire et les bancs de sables; la nature a des talents de peintre qui parfois enchantent nos sens…

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