Port Arthur

Port Arthur fait partie du lourd héritage anglais  de la « traite » des condamnés vers les bagnes des colonies.

Au départ d’Hobart, cap au Sud le long d’une cote de dolérite déchiquetée par la houle du grand sud.

Le lever du soleil nous offre une dernière vue d’Hobart et du mont Wellington.

Nous passons le phare de Sloping island, puis Wedge island et le Cap Raoul.

Lors de sa création, Port Arthur remplaçait les pénitentiaires de Macquarie Harbour (Sarah island) et de l’île Maria. Port Arthur bénéficiait alors d’un isolement géographique peu propice aux évasions et de l’abondance de ressources naturelles telles que le bois qui y fut exploité jusqu’en 1870, ainsi que le gré et la dolérite qui fournissaient des matériaux de construction.

Sous le commandement du capitaine Charles O’Hara Booth, les châtiments corporels violents et l’isolation cellulaire étaient monnaie courante… Les condamnés travaillaient en tant que bucherons, artificiers, ou dans la construction navale…

Port Arthur vit aussi la construction d’un important moulin à farine entraîné par des prisonniers qui faisaient tourner 6 roues de 4m de diamètre. Ces roues venaient compléter un moulin à eau beaucoup plus grand de 12m de diamètre.

 

En 1852, avec le transfert des condamnés de l’île Norfolk vers la Tasmanie, le besoin d’un nouveau pénitentiaire devint urgent. La conversion du bâtiment en pénitentiaire débuta en 1854 et s’acheva en 1857. Pendant 20 ans, Port Arthur « accueillît » 2000 personnes, condamnés, soldats, officiers et leur famille.

Préoccupés par l’auto-suffisance de Port Arthur, les gouvernements impériaux et coloniaux développèrent le site au fur et à mesure que la production de bois et de l’agriculture augmentaient. Port Arthur hébergeait désormais des forgerons, des cordonniers, des tailleurs, des vanniers, des menuisiers et des tailleurs de pierre…

 

 

 

La visite des ruines du site nous permettent de mesurer l’ampleur du phénomène de déportation et des conditions de survie des prisonniers.

Le site est pourtant magnifique et CAT’LEYA s’offre un mouillage au premier plan.

Le soir, après le départ des charters de touristes, le calme revient et la nuit tombe sur Port Arthur.

 

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