Liberté retrouvée, CAT’LEYA en Nouvelle-Calédonie

Juillet 2022, les frontières ré-ouvrent enfin, Vanuatu, îles Solomons, etc… Nous quittons la Nouvelle-Zélande, heureux et tristes à la fois, tant notre séjour forcé fût une source de découverte et d’enrichissement avec une mention particulière pour notre croisière dans l’île du sud.

Mon VISA expire le 30 juin et malgré plusieurs contacts avec l’immigration depuis avril, pas de nouvelle au sujet de ma demande d’extension… Le 22 juin, la dernière dépression venant de l’Australie est bien à l’Est, la houle s’est calmée et malgré une haute pression augurant de vents faibles et d’heures moteur, les conditions météo sont favorables pour une traversée vers la Nouvelle Calédonie. Quelle joie de repartir pour ce nouveau demi-tour du monde !

Il nous faudra 6 jours et demi pour atteindre Nouméa en fin de soirée avec un moyenne d’à peine un peu plus de 7 Nœuds, la plus basse depuis notre départ de France… Pascal, un nouvel ami ex « French Doctor » que nous avons rencontré à Opua est également du voyage avec des problèmes moteurs qui nous inquiètent… Finalement, malgré le passage d’une dépression un peu forte, Brule-Vent accostera à Port Moselle quelques jours après nous.

Mais nous sommes de nouveau en territoire français. L’accueil à la radio d’abord avec le MRCC Nouméa (Centre de Coordination de Sauvetage Maritime de Nouvelle-Calédonie) puis la marina de Port Moselle est très sympathique et on parle français ici ! Les formalités sont à l’avenant, les douanes ne se déplaceront même pas… et le contrôle bio-sécurité sans surprise, nos pots de plantes aromatiques sont confisquées ainsi que les légumes et fruits frais.

Nouméa est une jolie ville avec un bord de mer qui s’étend sur plusieurs baies qui portent de jolis noms, Baie Moselle, Baie des citrons, etc… de bons restaurants, Marmites et tire-bouchons, la Casa Italia, la Chaumière …

La place des cocotiers est la place principale de la ville où nous débuterons notre parcours, musée maritime, aquarium et bien sûr le centre Tjibaou.

Les architectes ont modernisés la case traditionnelle en faisant appel à des structures en lamellé collé qui s’élancent vers le ciel.

Une section est bien entendu dédiée à l’architecture kanake traditionnelle.

Le centre Tjibaou abrite également pendant la construction des nouveaux bâtiments du musée de la Nouvelle Calédonie une partie de ses œuvres ainsi que des œuvres contemporaines d’artistes néocalédoniens ou d’autres îles du sud pacifiques.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *