Les Fidji… et après, la Nouvelle-Zélande une destination à part entière !

La mi-octobre approche, et je n’ai pas de plan pour la suite, Covid oblige… La saison des cyclone approche pourtant… j’ai bien discuté avec des voileux qui ont passé la dernière saison ici et ont du se mettre à l’abri dans les mangrove de Denarau, cela s’est bien passé pour eux… Il est vrai que le cyclone est passé assez loin des côtes, mais je me vois mal préparer le bateau tout seul en cap d’alerte… En plus j’ai relu mon contrat d’assurance et il est écrit que « la bôme doit être démontée ainsi que tous les appareils électroniques, les voiles, le gréement courant… ». Après interrogation de mon courtier, il me confirme qu’en cas de problème si ce n’est pas fait ce sera sujet à discussion !

Pour entrer en Nouvelle-Zélande, il faut obtenir une exemption, manifestement personne n’a encore obtenu d’accord sauf les résidents qui retournent chez eux, certains parlent d’un montant minimum de réparations qu’il faudrait s’engager à réaliser…

La Nouvelle-Calédonie me confirme qu’en tant que français, j’ai bien le droit d’entrer sur le territoire et d’y rester, sauf que c’est une année « El Nina » et 2 fois plus de cyclones sont attendus cette année… peu d’abri là-bas manifestement même si Thierry, mon ami de NZ d’origine néo-calédonienne me prêterait son emplacement (après d’avoir déjà « hébergé » l’an dernier à Marsden Cove !)

L’Indonésie vient d’ouvrir, ce serait une option mais c’est loin et la saison est trop avancée pour passer par le détroit de Torres entre le Nord de l’Australie et la Papouasie Nouvelle Guinée.

Finalement je décide de monter un dossier pour obtenir le sésame et rentrer en Nouvelle -Zélande.

Mes amis néo-zélandais obtiennent petit à petit leur ticket retour, les uns après les autres… Aucun étranger par contre n’est autorisé à rentrer, les élections approchent, ce n’est pas la bonne période.

Et puis, tout début Novembre, le miracle se produit, je reçois l’accord du ministère de la santé, mais ce n’est pas gagné pour autant, il faut maintenant convaincre le Ministère des Affaires et de économie… Mon enthousiasme retombe d’un cran. Mais en fin de compte, tout est au vert… Il n’y a plus qu’à attendre un bon créneau météo. A l’arrivée quarantaine de 14 jours moins le nombre de jours en  mer !  certains décident de rester en mer 12 jours, le séjour en quarantaine étant soi-disant facturé 3000 $NZ !

Ce n’est pas mon option, le passage entre Fidji et NZ est une traversée sérieuse où les coups de vent et la mer ne font pas de cadeau… Une dépression légère arrive, la vitesse du bateau devrait me permettre de rester devant le front. C’est ainsi que je naviguerais 3 jours avec des moyennes élevées (supérieures à 240 miles…) jusqu’à me retrouver dans la pétole et de finir au moteur… In fine 6 jours ce n’est pas mal, pas de bobo au bateau, et me voici revenu à Opua ! Direction l’hôtel de quarantaine à Auckland… Navette privée, 7 jours à l’hôtel, nourriture détestable mais tout est très bien organisé !

Cette année, je vais enfin prendre le temps de découvrir la Nouvelle Zélande !

La mi-octobre approche, et je n’ai pas de plan pour la suite, Covid oblige… La saison des cyclone approche pourtant… j’ai bien discuté avec des voileux qui ont passé la dernière saison ici et ont du se mettre à l’abri dans les mangrove de Denarau, cela s’est bien passé pour eux… Il est vrai que le cyclone est passé assez loin des côtes, mais je me vois mal préparer le bateau tout seul en cap d’alerte… En plus j’ai relu mon contrat d’assurance et il est écrit que « la bôme doit être démontée ainsi que tous les appareils électroniques, les voiles le grément courant… ». Après interrogation de mon courtier, il me confirme qu’en cas de problème si ce n’est pas fait ce sera sujet à discussion !

Pour entrer en Nouvelle-Zélande, il faut obtenir une exemption, manifestement personne n’a encore obtenu d’accord sauf les résidents qui retournent chez eux, certains parlent d’un montant minimum de réparations qu’il faudrait s’engager à réaliser…

La Nouvelle-Calédonie me confirme qu’en tant que français, j’ai bien le droit d’entrer sur le territoire et d’y rester, sauf que c’est une année « El Nina » et 2 fois plus de cyclones sont attendus cette année… peu d’abri là-bas manifestement même si Thierry, mon ami de NZ d’origine néo-calédonienne me prêterait son emplacement (après d’avoir déjà « hébergé » l’an dernier à Marsden Cove !)

L’Indonésie vient d’ouvrir, ce serait une option mais c’est loin et la saison est trop avancée pour passer par le détroit de Torres entre le Nord de l’Australie et la Papouasie Nouvelle Guinée.

Finalement je décide de monter un dossier pour obtenir le sésame et rentrer en Nouvelle -Zélande.

Mes amis néo-zélandais obtiennent petit à petit leur ticket retour, les uns après les autres… Aucun étranger par contre n’est autorisé à rentrer, les élections approchent, ce n’est pas la bonne période.

Et puis, tout début Novembre, le miracle se produit, je reçois l’accord du ministère de la santé, mais ce n’est pas gagné pour autant, il faut maintenant convaincre le Ministère des Affaires et de l’Economie… Mon enthousiasme retombe d’un cran. Mais en fin de compte, tout est au vert… Il n’y a plus qu’à attendre un bon créneau météo. A l’arrivée quarantaine de 14 jours moins le nombre de jours en  mer !  certains décident de rester en mer 12 jours, le séjour en quarantaine étant soi-disant facturé 3000 $NZ !

Ce n’est pas mon option, le passage entre Fidji et NZ est une traversée sérieuse où les coups de vent et la mer ne font pas de cadeau… Une dépression légère arrive, la vitesse du bateau devrait me permettre de rester devant le front. C’est ainsi que je naviguerais 3 jours avec des moyennes élevées (supérieures à 240 miles…) jusqu’à me retrouver dans la pétole et de finir au moteur… In fine 6 jours ce n’est pas mal, pas de bobo au bateau, et me voici revenu à Opua ! Direction l’hôtel de quarantaine à Auckland… Navette privée, 7 jours à l’hôtel, nourriture détestable mais tout est très bien organisé !

Cette année, je vais enfin prendre le temps de découvrir la Nouvelle Zélande !

C’est le printemps, ici, la météo se réchauffe, direction les îles du Sud !

Thierry et sa femme, Laury Mai, me proposent de naviguer de concert, un cata à moteur, Nemo Sumo, et un à voile, Cat’leya…

Rdv à « Great Barrier Island » au Nord-Est d’Auckland et de la péninsule de Coromandel, puis les « Mercury Islands » un peu plus au Sud, parties de pêche à la langouste et aux coquilles Saint-Jacques  en  prévision…. Et oui, en Nouvele-Zélande, on a le droit le pêcher en plongée bouteille, seules les quantités et les tailles sont restreintes !

Une dizaine d’heures de navigation depuis Whangarei, où j’ai fait les appros, et me voici à Great Barrier Island. Atterrissage à Port Abercombie, dans Nagle Cove puis Rahoara Bay et Kiwiriki Bay C’est une île sauvage que les maoris natifs protègent et souhaitent conserver ainsi. De beaux mouillages sur les 2 côtés Est et Ouest permettent de se protéger de tous les vents, belles balades au programme sur des chemins bien entretenus et souvent ombragés. L’eau par contre est froide 18°C… les baignades, pas pour moi !

Après quelques jours nous descendons sur les Mercury islands, île privée mais où les « boaties » sont bien accueillis et autorisés à parcourir les sentiers.

Coralie Bay est superbe, entourée par des falaises blanches, des prairies rasées de près et une magnifique forêt de pins.

Nos 2 plongées langoustes seront fructueuses, un vrai régal, reste à trouver des coquilles Saint-Jacques…

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