De Tahiti à Fakarava via Tikehau et Toau

Nous voici enfin repartis, un nouveau stator pour le groupe électrogène, une nouveau chargeur Mastervolt, les petites opérations de maintenance qui traînaient …. et une nouvelle aventure à destination des Gambiers et des Marquises.
Le côté positif, ce sont les nouvelles rencontres et bateaux copains, Lotus, Fakarever et 6Gone, 3 catamarans famille avec beaucoup d’enfants..
Première navigation à destination de Tikehau où nous retrouvons Colette et Eneré, tout surpris de nous revoir aussi vite…
Nous essayons le mouillage de la passe, magnifique et bien protégé. Sur le motu quelques pêcheurs qui nous font découvrir la bière locale, à base de feuilles de pandanus fermentées…


Quelques jours plus tard, la météo annonce un vent du Nord, idéal pour naviguer vers l’Est et rejoindre Rangiroa. La aussi, nous changeons de mouillage et jetons l’ancre près de la passe de Avotoru, l’occasion de faire une « dérivante » en palmes-masque-tuba dans la passe jusqu’au jardin de corail dans le lagon.
Le Samedi soir, c’est une fête religieuse pour l' »Annonciation » où toutes les congrégations se réunissent pour chanter et prier avant Noël.

Le temps aussi de faire quelques courses de « frais » et nous mettons les voiles vers Toau… Belle navigation, petit temps mer calme, CAT’LEYA file tranquillement vers l’anse Amyot où nous retrouvons Momo, Gaston et Valentine. Nous achèterons d’ailleurs quelques belles langoustes à Gaston pour le réveillon.
Cette fois-ci, nous ne partirons pas sans explorer le Motu Pagepage au Sud-Ouest de l’atoll que Valentine nous a tant conseiller…

Effectivement, c’est un paysage différent, avec beaucoup de sable découvrant et une eau turquoise parsemée de corail. Le soir, chasse aux « tupas » (crabes de cocotiers) et super dîner, crabes mayonnaise faite maison…

Toau possède une deuxième passe, la passe Otugi, ce sera la prochaine étape avec un mouillage très sauvage dans le Sud-Est où les bancs de sable forment des sculptures improbables…

L’eau de la passe est d’une limpidité incroyable qui rappelle Fakarava Sud, et les locaux nous reporterons y avoir vu récemment un requin marteau…

Avec le courant sortant, les vagues qui se créent face au vent sont assez impressionnantes, en tout cas suffisamment pour ne pas tenter une dérivante attachés à l’annexe …

Grand prix Diam 24 à Tahiti

Ce 10 Novembre Papeete était le lieu d’entraînement du Grand Prix Diam 24 du Pacifique, des performances époustouflantes pour ces trimarans qui régataient dans la rade de Papeete.

Papeete affiche ses murs

En 2014, Papeete a organisé un festival de graffiti, Ono’u 2014, et aujourd’hui encore ses murs portent haut les couleurs de cet évènement; je vous laisse découvrir ces œuvres qui illuminent la ville.

Fakarava : Motu Tiketite

En route pour la passe Sud de Fakarava, nous faisons une halte près du motu Tiketite, une très bonne surprise. Ici le platier est très large, peuplé de nombreuses murènes, bébés requins, perroquets bleus…

A terre, nous résistons à une platée de tupas… Ce sera pour une autre fois.

Toau l’anse Amiot

Toau est très peu habité et dépend administrativement de Fakarava, et pourtant, cet atoll est très connu des tour-mondistes à cause de l’anse Amiot.


C’est là que vivent Gaston et Valentine, dans cette fausse passe paradisiaque, recevant les voyageurs dans leur petit restaurant où ils nous racontent leur vie et leur passion pour cet atoll.

Le soir, au mouillage il arrive que l’on s’endorme au son des yukuleles et des chants traditionnels interprétés par Valentine.

Et n’oublions pas Momo, la frégate que Gaston a recueilli au tombé du nid il y a plus de 9 ans et qui considère Gaston et Valentine comme ses parents nourriciers.

Pendant 5 mois de l’année, les parcs à poissons produisent de quoi vendre à Apataki ou Fakarava, le reste du temps c’est la culture du coprah et bien sûr l’accueil des voiliers de passage.
Perroquets bleus, loches marbrées, poissons chirurgiens, mérous, napoléons, etc… on retrouve les poissons que l’on chasse habituellement au fusil harpon; à chaque lune, les poissons du lagon se dirigent vers la passe pour frayer afin d’expulser les œufs vers le large où ils se développeront avant de revenir dans le lagon.

Rangiroa : le Lagon Bleu

Nous profitons d’une accalmie de vent pour aller vers le sud-Ouest découvrir le fameux « Lagon Bleu »… Nous sommes seuls au mouillage, il peut en effet devenir vite inconfortable dès que le vent se lève compte-tenu des dimensions du lagon de Rangiroa (deuxième plus grand atoll au monde…) et nous en ferons l’expérience lors de notre deuxième nuit.


Le site est magnifique, probablement le plus beau depuis notre arrivée au tuamotus…

Cela me rappelle un peu certains ilots des San Blas. Le soir chasse de crabes de terre, les Tupas, sur le motu et super dîner en perspective…

Rangiroa : passe Tiputa

Notre prochaine destination est l’atoll de Rangiroa, après quelques heures de navigation nous arrivons devant la passe d’Avatoru, pas mal de courant sortant mais la passe est large, nous continuons vers l’Est pour mouiller près du club de plongée où nous avons réservé une plongée dans la passe Tiputa.


Hélas, la houle du sud-Est n’arrête pas de remplir le lagon et l’eau ne peut donc sortir que par les passes d’Avatoru et de Tiputa. Même à l’étale, le courant est toujours sortant, nous irons donc plonger sur le récif.

Nous rencontrerons tout de même quelques-uns des dauphins qui ont élu domicile ici et s’amusent régulièrement à surfer et sauter dans les vagues du mascaret (cf. vidéo à venir) et une belle raie manta…

Par moment les vagues dans la passe sont assez impressionnantes et le courant atteint 7 nœuds… Quelques polynésiens s’entraînent à surfer sur leur Vaa.

Tikehau, première escale aux Tuamotus

Enfin en mer, CAT’LEYA est sous code0 au près bon plein en route vers Tikehau, un atoll de l’Ouest des Tuamotus.
Nous rencontrons un monocoque « Appel d’air » avec lequel nous échangerons quelques belles photos…


Le lendemain, atterrissage à Tikehau, CAT’LEYA entre tranquillement dans la passe Tuheiavia et vient mouiller devant le village Tuherahera au sud de l’atoll.

Là nous ferons connaissance de Colette et Enéré qui tiennent la pension Chez Colette et qui, le soir venu, agrémentent le dîner de chansons polynésiennes accompagnées au ukulélé par Enéré.

Je retrouve les paysages des Tuamotus qui m’avaient émerveillé, la couronne de motus protégée par le platier, ces couleurs turquoise qui changent au gré de la lumière, les oiseaux qui nichent sur de petits motus dans le lagon… et les Pamotus toujours aussi accueillants.

un Catamaran autour d'un monde bleu

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