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Raja Ampat (4) : Pulau Pef

 

Nous quittons le centre de plongée de l’île Kri pour celui de l’île Pef un peu plu au Nord, en direction de Wayag.

Le site est tenu par une suissesse allemande sympa qui m’accueille avec une invitation à la soirée apéro. Cat’Leya est sur une bouée au beau milieu du lagon intérieur de l’île, bien à l’abri…

Le soir venu… l’équipe de plongée se transforme en orchestre local en agrémentant le magnifique coucher de soleil d’une musique indonésienne entraînante…

Pef est un avant-goût de Wayag avec un labyrinthe d’îlots posés sur la mer qui appelle à une découverte en annexe. Juste à côté du « resort », une petite randonnée mène au sommet de l’un de ces pythons rocheux d’où la vue embrasse toute l’île.

Pour la première journée de plongée, nous irons à Yanggelo… Par endroit la visibilité n’est pas très bonne mais les rencontres sont là, wobbegong, poisson crocodile, tortue, langouste, etc…

et le lendemain autour d’un îlot où se trouve une station de nettoyage pour les raies Manta.

 

Raja Ampat (3) : Kri

Papua Diving est l’un des centres de plongée les plus anciens de Raja Ampat, situé sur l’île de Kri, il est au cœur des spots de plongée les plus réputés de Raja Ampat.

Après une prise de coffre laborieuse compte-tenu du courant… voici Cat’Leya au repos pour quelques jours.

Le soir dîner au « resort » en compagnie de « Cuscus », le marsupial local !

Voici la carte des sites de plongée :

Et enfin, le lendemain matin, début du séjour de plongée avec le premier site « Blue Magic » :

Premiers Wobbegongs, c’est l’un des requins les plus rares que l’on puisse rencontrer. On ne le trouve que dans un petit nombre de destinations de plongée à travers le monde et en particulier en Australie et en Indonésie. Wobbegong est le nom commun donné à 12 espèces différentes de ce requin, également connu sous le nom de « requin tapis » en raison de sa barbe hirsute qui pousse autour de sa bouche et du fait qu’il passe la plus grande partie de sa vie étendu au fond de l’océan.

Il est loin de l’image puissante, inspirant la peur et en forme de torpille que nous avons de la plupart des requins. Ce requin orné a un corps plat qui est bien camouflé avec de larges taches de couleur pour correspondre au récif qui l’entoure. Comme ils ont la capacité de pomper l’eau sur leurs branchies, ils n’ont pas besoin de nager continuellement et passent donc la majorité de leur vie allongés sur le fond du récif. Ce mode de vie sédentaire, combiné à leur peau superbement camouflée, rend leur repérage difficile » (NDLR : Meilleures photos plus loin…)

Premiers « Nudibranches » : les nudibranches forment un ordre de mollusques gastéropodes. Ces animaux marins sont caractérisés par leur absence de coquille, d’où leur appellation fréquente de «limaces de mer»,  et leurs branchies nues, origine de leur nom.

Barracudas, carangues, requins gris, gaterins (sweetlips en anglais)…

Deuxième plongée sur « Mioskon » :

Rencontre avec des tortues, murènes, gaterins, et poisson-clowns…

Alors que certains nous prédisaient une mauvaise visibilité, les courants de marée nettoient les sites et la visibilité est plutôt bonne…

Troisième plongée sur le site Mike’s point : la vie est foisonnante ici et la visibilité excellente,

 Quatrième plongée sur le site Frewin Bonda :

Cinquième plongée devant le village de Sawandarek sur l’île Mansuar, je vous propose des séries :

Wobbegongs :

Gaterins :

Tortues :

Nudibranches :

divers :

Sixième plongée à l’Ouest de Pulau Kri :

Raja Ampat vaut vraiment le détour pour la plongée… Même si la saison n’est pas réputée être la meilleure, je ne vois pas trop ce que l’on peut espérer de plus, si ce n’est plus de monde…

 

Sorong, Papouasie indonésienne

Nous quittons Arborek pour une destination dans notre Sud-Est, et donc une navigation au près… Une halte à mi-chemin au Nord-Est de Batanta dans un bras de mer très encaissé nous offre une nuit de repos au chant des oiseaux…

Le lendemain, nous arrivons à Tampa Garam Boat Harbor, une marina sur le site d’un centre hôtelier de tourisme qui n’a jamais vraiment vu le jour… L’entrée est un peu étroite, le virage suivant un peu chaud, et à l’arrivée mouillage méditerranéen, ancre et lignes d’amarrage par l’arrière…

L’accueil de Wick et son équipe est très agréable, et nous allons profiter de ces quelques jours pour visiter cette grande ville.

Sorong est la plus grande ville de la Papouasie occidentale. Du « resort », il ne reste plus qu’un restaurant, duquel nous deviendrons de fidèles clients, et d’immenses piscines d’eau douce où les enfants du voisinage viennent se rafraichir.

Les plats au menu sont à 100000 IDR (Roupie Indonésienne) soit 6 Euros et tournent autour de riz sauté ou de nouilles agrémentés de fruits de mer, poulet, ou boulettes de viandes et autres saucisses..

L’environnement marin est très sale, la houle amène des quantités de détritus et autres plastiques.

Un peu plus loin vers Sorong, à la sortie de Tampa Garam, un village de pêcheurs sur pilotis.

Pour les déplacements ici, le scooter est le meilleur moyen de transport, sauf pour les âmes sensibles; les règles de circulation ne me sont toujours pas familières… La vie est très animée, les communautés chrétiennes et musulmanes, à peu près 50/50, se côtoient et travaillent ensemble sans problème apparent.

Le grand marché central de la ville est l’une des attractions de Sorong. On y trouve des fruits et légumes, quelques poissons fumés, mais il est vrai qu’il y a un marché au poisson le matin près du port… pas de viande, seulement des œufs. Ne parlant pas le Bahassa, il faut se faire montrer les prix à l’aide des billets… On nous a conseillé de choisir plutôt les vendeuses musulmanes sans présence d’homme; elles seraient plus honnêtes… En ce moment nous y trouvons de belles mangues, des « snake fruit » (en raison de leur peau semblable à celle des serpents) , quelques pommes, des ananas, de citrons, etc…

Plus haut, une autre attraction le temple chinois, une pagode, qui sera surtout l’occasion pour nous de parcourir des chemins de traverse sur les sommets des collines dominant la ville.

La ville originale de Sorong était située sur une île toute proche, Pulau Doom. Pour s’y rendre, taxi boat, des « pointus » pas rassurant, dont il faut négocier le passage…

Le village est encore une fois partagé entre chrétiens et musulmans, une mosquée, une église, deux cimetières cote à cote… Les taxis-vélos sont encore autorisés ici, et en fait le seuls taxis !

Ici aussi les enfants en nous voyant nous lancent du « Hey Mister »ou « Bule » (ne pas confondre avec Pule : puer… confusion qui m’avait surprise à premier abord), c’est-à-dire « blanc »…

Les adultes sont aussi curieux de nous que nous le sommes d’eux-mêmes, à plusieurs reprises nous devons poser pour une photo de famille…

 

Raja Ampat (2) : Arborek

 

Nous quittons Balbulol pour Pulau Arborek, une petite île près de Pulau Gam où les fonds sont réputés magnifiques.

Nous faisons un stop près de l’extrémité Nord-Ouest de Salawati, la province occidentale de Papua, puis atteignons Arborek; les parages sont assez profonds, de l’ordre de 30 mètres, mais nous trouvons un  endroit avec 15 mètres où nous mouillons l’ancre.

Les courants entre Pulau Gam et Pulau Arborek sont assez forts, ce qui explique que la visibilité sous l’eau soit si bonne… La première nuit, nous sommes réveillés par le bruit des vagues, comme en navigation, des courants tourbillonnaires entourent Cat’Leya, nous mesurons 3,5 Nœuds de courant…

Arborek, qui signifie littéralement, Raie Manta, en Bahassa, est un petit village de pêcheurs qui s’est reconverti avec succès dans l’hébergement touristique, tant les sites de plongée y sont nombreux et fantastiques.

C’est la basse saison et pourtant le planning des plongées est plein… Nous rencontrons pas mal de français sur place et allons dîner dans l’un des « homestay », un plat de nourriture indonésienne à base de poissons qui nous sera facturé 150000 Roupies soit 9 Euros… Le coût des plongée y est par contre très proche du standard européen…

Le village est bien structuré, propre et très accueillant.

Le lendemain, nous faisons 2 dérivantes avec l’annexe, un véritable aquarium qui bénéficie du fait que ce site fait partie de la Réserve Marine de Raja Ampat.

Il va me falloir planifier mon programme de plongée à l’avance dans un club…

 

 

Raja Ampat (1) : Balbulol

L’île Balbulol au Sud-Est de Misool marque le début de la région de Raja Ampat.

Raja Ampat, littéralement «les quatre rois» est un archipel comprenant plus de 1 500 petites îles autour de quatre îles principales Waigeo, Batanta, Salawati et Misool. Le nom de Raja Ampat proviendrait d’une légende selon laquelle une femme aurait trouvé sept œufs, dont quatre auraient éclos pour devenir les rois des quatre îles principales.

Raja Ampat c’est aussi une destination phare pour la plongée avec une bio-diversité marine parmi les plus belles du monde

70 Miles environ à parcourir depuis Pinsang, nous levons l’ancre à 7 heures pour une journée de voile alimentée par l’alizé de Sud-Est toujours au rendez-vous avec 15 à 20 Nœuds de vent.

Balbulol fait partie des sites de rêve de Raja Ampat avec ses îlots rocheux en forme de champignons qui rappellent ceux du Lau Group au Fidji…

Le mouillage est compliqué avec des fonds de plus de 30 mètres, et l’espace est compté entre les rochers à fleur d’eau et les îlots autour…

Finalement nous mouillons dans 27mètres d’eau et finissons bien au milieu du lagon principal.

Le lendemain, fantastique randonnée en annexe dans le dédale rocheux et les hauts-fonds turquoises.

Nous tentons aussi une sortie avec palmes, masque et tuba, mais nous sommes accueillis par de petites méduses bleues, appelées « Blue bottles » en Australie, très agressives, et qui mettent instantanément fin à notre baignade…

Les "bouteilles bleues" sont des siphonophores, un groupe étrange de méduses coloniales. Plutôt que d'être un organisme unique comme les méduses que nous reconnaissons couramment, les siphonophores sont en fait constitués de plusieurs membres de la colonie appelés personnes (parfois également appelés "zooïdes"). Ces membres comprennent généralement les personnes qui se nourrissent, les personnes reproductives et les personnes qui piquent, entre autres. 
Certains siphonophores, comme la bouteille bleue, ont également une vessie remplie de gaz (une autre personne), tandis que d'autres ont à la place des cloches de natation semblables à des méduses; quelques-uns ont les deux.

Sur l’une des îles voisines, nous trouverons les vestiges d’une construction en bois sur pilotis ainsi qu’une espèce de barge flottante pour la pêche…

 

 

Des Whitsundays à Lizard Island

Nous quittons les Whitsundays, en route vers Cairns, le Nord et le détroit de Torres.

Magnetic island dont on nous a vanté ses koalas (dont nous n’apercevrons pas une oreille…) est l’un de nos mouillages. Une randonnée, un peu plus longue que prévue… à leur recherche, nous offrira de belles vues sur la côte de Townsville. Nous retournons à l’annexe à la tombée de la nuit… en auto-stop…

 

 

Cairns est l’une des toutes dernières grandes villes du Queensland jusqu’au Nord de l’Australie. Nous y faisons les dernières courses en prévision de notre périple en Indonésie.

Au départ de Cairns, nous nous dirigerons vers Michaelsmas Cay, un sanctuaire pour les oiseaux marins. Nous y recensons 7 espèces différentes, certaines avec des oisillons…, différentes sternes, mouettes et fous.

Après quelques jours à Port Douglas, nous rejoignons Low Isles, une destination des charters à la journée qui se transforme en un lieu bien paisible en soirée.

En 1928, y fut établie l’une des toutes premières bases britanniques pour le recherche sur la Grande Barrière de Corail.

Dernière étape avant Lizard island, Hope island.

Lizard island fut visitée par le capitaine Cook alors qu’il cherchait un passage pour retourner dans l’océan, passage qui d’ailleurs porte son  nom  depuis. Le sommet culmine en effet à 358m et offre un panorama fantastique sur la grande Barrière de Corail.

Cook baptisa cette île en raison des nombreux lézards qu’il rencontra, effectivement il y en a pas mal… que nous croiserons en chemin vers le sommet; des varans (Varanus varius, signifiant varan multicolore). Ce sont de grands lézards que l’on trouve tout le long de la côte est de l’Australie. Ils se présentent sous deux formes : soit tacheté comme ici, soit barré. Ils passent beaucoup de temps dans les arbres, mais aussi se nourrissent de grenouilles, de petits oiseaux, de charognes et de restes de nourriture dans les terrains de camping. Les Varanus varius peuvent atteindre jusqu’à 2 mètres de long de la tête à la queue et ne nuisent pas aux humains.

Pour nous l’Île Lizard est surtout l’opportunité de partir en  exploration palme masque tuba sur des récifs très peu profonds et d’une richesse de faune et de flore incroyable…

Et enfin, une vidéo des 2 extrèmes, drône et plongée…

 

Les Whitsundays (4) : Hook et Whitsunday islands

Première île en revenant de la Grande Barrière de Corail, Hook island, au Nord des Whitsundays.

Nous prenons un coffre dans Butterfly Bay, où nous irons nous balader sur la plage.

 

 

Nous continuons ensuite vers le sud et Nara Inlet pour visiter un site aborigène. La tribu des Ngaro, aussi connue sous le nom des « Canoe people », occupait déjà les Whitsundays il y a 9000 ans. Ici, des peintures rupestres sont visibles dans un petite grotte.

Nous mettons ensuite le cap plus au sud vers la plus grande des îles du groupe, Whitsunday island, et Sawmill Bay afin de grimper sur le sommet Whitsunday Peak, 437 mètres…

Une vue éblouissante sur les îles alentour … et en particulier Hook island au Nord et Hamilton island au Sud, nous accueille au sommet.

Nous apercevons même Whiteheaven Beach, l’une des plus belles plages du monde selon les australiens, ainsi que Hill Inlet sur la côte sud-est; notre prochaine destination.

Nous contournons Whitsunday island par le Sud, croisons Moon island, vers le mouillage de Whiteheaven Beach puis Hill Inlet.

Le lendemain, ballade vers le point de vue sur Hill Inlet.


Les courants de marée et la rivière qui se jette ici ont façonné l’estuaire et les bancs de sables; la nature a des talents de peintre qui parfois enchantent nos sens…

Les îles du groupe Furneaux

Nous sommes déjà mi-Mars, le rendez-vous pour sortir Cat’leya et réaliser la maintenance annuelle est prévue pour le 22 avril, il nous faut penser à rejoindre l’Australie… Sur notre route, le groupe Furneaux, un archipel d’îles au Nord-Est de la Tasmanie qui mériterait à lui seul plusieurs semaines d’exploration…

Nous quittons donc la péninsule Freycinet pour St-Helens, un port naturel intérieur dont l’entrée est protégée par une barre particulièrement vicieuse; nous prenons contact avec « Marine Rescue St Helens », un équivalent de notre SNSM, pour avoir un accompagnement pour la franchir. Nous arrivons beaucoup plus tôt que prévu mais notre rendez-vous est seulement pour la marée montante de fin d’après-midi… Coup de chance, un bade pêche se présente à l’entrée et se propose de nous guider ! Effectivement l’entrée de la passe n’était pas facile à négocier, le chenal est parfois assez étroit, et il vaut mieux rester humble dans de telles situations…

St Helens est un village de pêcheurs de langoustes qui s’est transformé en attraction touristique; nous en profitons pour acheter une langouste auprès d’un pêcheur et visiter le musée maritime créé par un collectionneur de cartes marines.

Après quelques jours d’attente, une nouvelle fenêtre météo nous permet de quitter St-Helens pour le Nord de la Tasmanie puis la traversée vers Clarke island; cette fois nous sortons en suivant notre trace aller, facile !

Nous mouillons dans Spike Bay, juste en face de l’île spike qui nous protège de la houle.

plusieurs bateaux de pêches y ont trouvé refuge et  nous retrouvons notre bon samaritain qui nous a guidé vers St-Helens.

Depuis le bateau, le paysage de ces rochers ronds colorés de lichens rouges posés sur un sol désertique, est sublimé par le coucher de soleil..

Une ballade à terre et nous sommes envoutés par ce mariage de couleurs.

Le drone nous offre des images encore plus spectaculaires.

Nous quittons ce mouillage à regret pour l’île principale, Flinders et la baie de
Fotheringate.

Flinders est beaucoup plus montagneuse, et la végétation semblable à celle de la Tasmanie. Une randonnée sur la côte par Trousers Point nous permet de rejoindre la baie opposée et nous donne l’occasion de rencontrer de nombreux wallabies pas vraiment apeurés par notre présence.

Un panneau d’information nous rappelle qu’autrefois, cette île, comme la Tasmanie, était reliée au continent australien et que les populations aborigènes ainsi que les animaux se retrouvèrent ensuite isolés.

Moins sérieux, l’origine probable du nom de Trousers point…

Notre séjour en Tasmanie va prendre fin, une dernière halte tout au Nord de Flinders, à Killicrankie et nous traverserons le détroit de Bass vers Eden.

Que de belles rencontres, de belles découvertes de la faune et la flore , des paysages éblouissants de nature… 2500 miles nautiques de bonheur parcourus en 4 mois !

 

La péninsule Freycinet

Nous quittons l’île Maria pour la péninsule Freycinet, une vingtaine de miles plus au Nord, poussé par une brise de Sud-Ouest.

Comme son nom l’indique, Louis de Freycinet était officier de la marine française. En 1800, il lui fût commandé de participer à l’exploration des côtes sud et sud-ouest de l’Australie sous le commandement de Nicolas Baudin à bord des navires Naturaliste et Géographe. Ils publièrent une carte des côtes australiennes en 1811. La péninsule ainsi qu’un cap et un estuaire sur la côte Ouest de l’Australie portent son nom en mémoire de ses travaux.

Au milieu du passage, sur notre tribord, l’île des phoques où une importante colonie de phoques est encore établie. L’accès y est interdit mais en nous approchant avec Cat’leya, nous pouvons faire des photos et apercevoir une centaine d’individus, certains viennent même batifoler devant nos étraves.

Un beau mouillage nous attend au nord de l’île Schouten à Crocketts Bay. Un chemin de randonnée mène à la baie voisine, la plage de Moreys et à une ancienne mine dont il ne reste que 2 trous béants, mais nous y découvrons de belles fleurs.

La baie est dominée par Bear hill (mont de l’ours), j’y envoie le drône pour avoir une vue complète de l’île avec la péninsule Freycinet au loin

Le vent passe au nord, il est temps de traverser le passage Schouten pour aller nous abriter juste en face dans la péninsule Freycinet à Bryans Corner. Sur la plage de nombreuses coquilles Saint-Jacques me laissent à penser qu’une plongée serait bienvenue, et il y a aussi des huitres…

Dans la forêt qui nous sépare de Cooks Corner plus au Nord, nous ferons une autre découverte; de minuscules orchidées !

Un front de Nord-Est est prévu le lendemain, nous devons nous mettre à l’abri sur la côte Est de la péninsule, à Wineglass Bay. Sur le chemin, nous apercevons plusieurs bateaux de pêche qui , eux aussi, se sont mis à l’abri, des rafales à 40 nœuds sont prévues… Et avec le passage du front, les nuages qui s’amoncèlent sur le relief nous apportent la pluie.

Derrière le front le vent vire au Sud-Ouest, il est temps de partir vers le Nord.

 

 

 

En route vers Hobart : Bruny island

65 Miles nous séparent de l’entrée du chenal d’Entrecasteaux qui nous mènera jusqu’à Hobart.

Mais auparavant nous allons croiser le Cap Sud Ouest puis le Cap Sud de la Tasmanie. La navigation est facile, nous arrivons dans l’après-midi à Recherche Bay et allons mouiller à Rocky Bay où nous retrouvons plusieurs bateaux rencontrés à Port Davey. Plus de 10 heures de navigation ont fatigué certains équipages, mais Cat’Leya nous a conduit ici sans aucune peine…

Avant que le vent  ne tourne au Nord, nous partons vers Bruny Island, à Great Taylors Bay pour une randonnée jusqu’au phare du Cap Bruny.

Ce site est touristique car une route mène au phare, mais le paysage en vaut la peine.

Le phare du Cap Bruny est le second plus ancien phare d’Australie encore debout (et le 4ème construit)… L’entrée du chenal d’Entrecasteaux avait été le lieu de multiples naufrages dont le plus fameux, celui du George III qui transportait des condamnés avait couté la vie à 134 personnes. Ce sont d’ailleurs des condamnés qui ont bâti ce phare en 18 mois.

Antoine Bruny d’Entrecasteaux à qui l’on doit ces noms était un noble français qui avait fait carrière dans la marine et ses exploits militaires mais aussi ses navigations vers la Chine lui valurent le titre de Gouverneur Général des Mascareignes. C’est lors de sa mission de recherche de l’expédition de La Pérouse ordonnée en 1791, que suivant la route supposée de ce dernier, il se dirige vers Van Diemen’s Land et atterrit dans une baie qu’il baptise Recherche Bay ! C’est également au cours de ce voyage qu’il fut découvert que l’actuelle Bruny Island était une ile…

A l’époque, une pinte d’huile de sperme de baleine permettait d’éclairer pendant une heure les 15 lampes du phare qui portait à 30 miles .

Au delà du phare, les 50èmes hurlants et nous voyons de plus près les falaises en tuyaux d’orgue constituées de dolérite qui nous avions aperçus en navigation.

Un peu plus au nord, nous faisons halte à Lunawanna pour visiter le jardin Inala et partir à la rencontre d’oiseaux endémiques avec le Docteur Tonia Cochran.

L’ile Bruny est en fait constituée de 2 parties reliées par Bruny Island Neck, une mince lagune de terre.

Puis nous quittons Bruny pour Hobart à une dizaine de miles au Nord. Nous prenons un coffre juste face au Mont Wellington qui domine Hobart. Il a neigé la-haut cette nuit, l’automne arrive…