Archives pour la catégorie video

Tour de la Nouvelle-Zélande (2) : Pelorus sound

Les Marlborough Sounds forment un véritable labyrinthe de méandres creusés par les rivières dans le relief du nord de l’île du Sud, (ce ne sont donc pas des fjords contrairement aux Fiordlands..) ce qui leur vaut le nom de « sounds ».

Pelorus sound est le plus long, il s’étend jusqu’à Havelock, la capitale kiwi de la moule et comprend de nombreux bras dont Kenepuru sound.

Naviguer dans ces magnifiques paysages est malheureusement souvent impossible à la voile… par manque de vent ou à cause des brusques changements de direction.

Portage est l’un des mouillages tout au fond du Kenepuru sound.

Nous y serons invité par Gary et Hélène à partager un dîner autour d’un cochon sauvage avec tourte leur famille. Le lendemain, pratique de la voile sur CAT’LEYA dans la baie…

World’s end (« la fin du monde ») est un havre de tranquillité où s’abritent de nombreux voiliers. Nous y voici en compagnie de Nemo Sumo,  le catamaran à moteur de Thierry avec qui nous partageons cette nouvelle aventure.

 

Plus au Nord, Port Ligart constitue l’entrée du Pelorus sound. Il faut veiller aux nombreuses fermes à moule qui occupent les rivages. Les maoris ont développé cette industrie afin de permettre à leur communauté de vivre sur ces terres et de leur assurer un travail. C’est aujourd’hui une industrie florissante et exportatrice.

Le coucher de soleil nous offrira un spectacle inoubliable…

Homestead Bay est tout au fond de Port Ligar.

 

 

Whangaroa

La période hivernale est enfin terminée, CAT’LEYA reprend sa route vers la « Bay of Islands » et plus au Nord vers Whangaroa, un bout de Norvège en Nouvelle-Zélande.

Avec une légère brise de Sud, nous remontons vers les îles Cavalli, quelques rares bateaux y sont au mouillage, c’est l’occasion de faire la magnifique randonnée qui traverse l’île. Le lendemain première plongée de la saison puis nous mouillons dans la baie de Mahinepuha au Sud de l’entrée dans Whangaroa harbour.

L’occasion de faire voler le drône pour créer ce panorama.

Une belle brise de Nord-Est nous propulse gentiment autour de la presqu’île vers l’entrée de Whangaroa harbour, le fjord se découpe en plusieurs baies protégées… Nous mouillons dans la première baie en entrant à tribord. Le site est magnifique.

Samedi, j’ai rendez-vous avec un ami du club de voilier radio-commandé, nous rejoignons donc le village et profitons de la matinée pour « escalader » le roc St Paul.

La météo sera très pluvieuse le Dimanche, pas question  de sortir du bateau, le vent de Nord Ouest est toujours fort, et le paysage se fond dans un brouillard épais où l’on distingue à peine la surface de l’eau… L’accalmie est prévue pour Lundi 13h avec le retour du soleil et un bon vent de Nord-Ouest qui va nous propulser vers la Bay of Islands.

CAT’LEYA nous gratifie d’une belle moyenne avec des pointes à plus de 10 Noeuds, la coque va être propre !

Nous nous arrêtons dans l' »inlet » qui mène à KeriKeri, précisément à Whale Bay dans un mouillage protégé du vent de nord.

 

 

 

Whangaruru

 

Ce week-end, nous prenons la route vers Whangaruru et Helena Bay au Sud-Ouest de la « Bay of islands ».

Près d’Helena Bay se trouve le « Mimiwhangata Conservation Park » et une petite randonnée qui suit la côte de la presqu’île. Quelques moutons, des mares et des vaches donnent un peu de couleur à ces prairies vallonnées.

Plus au Nord, Whangaruru est un refuge naturel fort apprécié par les voiliers. Comme toujours, de nombreux oiseaux, les noirs sont des « oyster catchers », ils se nourrissent surtout de coquillages… 

La presqu’île ne tient à la terre que par un fil comme  nous pourrons le constater du haut de Whangaruru heads. 

Une belle boucle ici encore nous mènera à l’extrémité des « Heads »

 

Le Cap REINGA, le bout du monde de la Nouvelle-Zélande

 Alors que La région d’Auckland est toujours en confinement suite aux cas de Covid 19, CAT’LEYA se prélasse dans la marina de la Bay of islands à Opua et nous en profitons pour visiter le Nord de la Nouvelle-Zélande.

Le printemps arrive et le soleil est là durant ce magnifique week-end.

Depuis la marina d’Opua, le drône me permet de réaliser quelques belles photos aériennes de la Bay of Islands.

A Paihia une petite ballade sur les crêtes offre de belles vues sur l’entrée de la marina d’Opua.

Plus au Nord près de Keri-Keri, sur la péninsule de Purerua, le site de Rangihoua où s’est établie la première colonie d’européens nous offre une jolie randonnée jusqu’à la Marsden Cross.

Cap Reinga est distant d’environ 200 km d’Opua, la côte que j’ai déjà explorée en bateau jusqu’au cap Kari-Kari offre de belles baies, dont Matauri Bay juste en face des Cavalli Islands.

Cable bay, lieu de villégiature des néo-zélandais, mais plus on se rapproche du cap le plus au Nord de la Nouvelle-Zélande, plus les paysages deviennent sauvages et magnifiques…

Il n’y a pas si longtemps,la route qui menait au Nord n’était qu’un chemin de terre (comme souvent en Nouvelle-Zélande, aucune indication particulière mais votre GPS vous envoie sans préavis sur un chemin de terre et de gravier…).

Je profite de cette ballade pour explorer la côte et les refuges possibles pour CAT’LEYA en prévision du Tour de l’île du Sud prévu pour cet été… Après Monganui Harbour, Ranganu Harbour et Houhara Harbour, Parengarenga Harbour est le dernier refuge accessible en bateau dans des conditions calmes malgré une barre à l’entrée si la houle n’est pas trop forte.

Le Cap Reinga, c’est le bout du monde ici et la convergence de la Mer de Tasman (qui sépare l’Australie de la Nouvelle-Zélande) et l’Océan Pacifique. Aujourd’hui le vent est quasiment absent et il est rare de voir la surface de l’eau aussi plate mais il y a du courant et l’on peut apercevoir la limite des eaux qui convergent et des couleurs qui se fondent.

Le « Colombian bank » mérite bien sa renommée, c’est le seul endroit aujourd’hui où les vagues viennent se briser en écume…

Au loin au large, plus au Nord à une trentaine de miles, on peut apercevoir les « 3 Kings Islands ».

Nous redescendons par la côte Ouest exposée à la houle du large qui vient mourir en déversant ses vagues puissantes et rugissantes, la dune Te Paki me rappelle celle du Pila…

Et voici la vidéo du week-end.

Les îles Cavallis site de l’épave du Rainbow Warrior transformé en sanctuaire marin

A l’approche de Noël et des fêtes de fin d’année, une longue procession de bateaux quittent Auckland et ses environs pour la « Bay of islands », rassurez-vous ce n’est pas les Baléares en plein mois d’Août…

Plus au Nord, les « Cavallis islands », d’habitude moins fréquentées, offrent des eaux beaucoup plus claires et donc une visibilité bien meilleure, et c’est ici qu’a été coulée l’épave du Rainbow Warrior, page difficile dans l’histoire des relations franco-néo-zélandaises…

Un chemin, toujours aussi bien entretenu, mène sur l’autre versant de la colline dominant le mouillage principal. De là, vue sur le site où a été coulé le Rainbow Warrior.

La pêche sous-marine, langoustes et poissons, est toujours aussi fructueuse malgré l’afflux des « boaties »… Avec Thierry de Nemo Sumo, nous allons plonger sur l’épave entre 15 et 23m.  L’accès aux cales est assez aisé et sans danger, la visibilité est correcte et nous dérangerons un très beau Snapper…

Enfin, une vidéo des îles :

Les Fidji… et après, la Nouvelle-Zélande une destination à part entière !

La mi-octobre approche, et je n’ai pas de plan pour la suite, Covid oblige… La saison des cyclone approche pourtant… j’ai bien discuté avec des voileux qui ont passé la dernière saison ici et ont du se mettre à l’abri dans les mangrove de Denarau, cela s’est bien passé pour eux… Il est vrai que le cyclone est passé assez loin des côtes, mais je me vois mal préparer le bateau tout seul en cap d’alerte… En plus j’ai relu mon contrat d’assurance et il est écrit que « la bôme doit être démontée ainsi que tous les appareils électroniques, les voiles, le gréement courant… ». Après interrogation de mon courtier, il me confirme qu’en cas de problème si ce n’est pas fait ce sera sujet à discussion !

Pour entrer en Nouvelle-Zélande, il faut obtenir une exemption, manifestement personne n’a encore obtenu d’accord sauf les résidents qui retournent chez eux, certains parlent d’un montant minimum de réparations qu’il faudrait s’engager à réaliser…

La Nouvelle-Calédonie me confirme qu’en tant que français, j’ai bien le droit d’entrer sur le territoire et d’y rester, sauf que c’est une année « El Nina » et 2 fois plus de cyclones sont attendus cette année… peu d’abri là-bas manifestement même si Thierry, mon ami de NZ d’origine néo-calédonienne me prêterait son emplacement (après d’avoir déjà « hébergé » l’an dernier à Marsden Cove !)

L’Indonésie vient d’ouvrir, ce serait une option mais c’est loin et la saison est trop avancée pour passer par le détroit de Torres entre le Nord de l’Australie et la Papouasie Nouvelle Guinée.

Finalement je décide de monter un dossier pour obtenir le sésame et rentrer en Nouvelle -Zélande.

Mes amis néo-zélandais obtiennent petit à petit leur ticket retour, les uns après les autres… Aucun étranger par contre n’est autorisé à rentrer, les élections approchent, ce n’est pas la bonne période.

Et puis, tout début Novembre, le miracle se produit, je reçois l’accord du ministère de la santé, mais ce n’est pas gagné pour autant, il faut maintenant convaincre le Ministère des Affaires et de économie… Mon enthousiasme retombe d’un cran. Mais en fin de compte, tout est au vert… Il n’y a plus qu’à attendre un bon créneau météo. A l’arrivée quarantaine de 14 jours moins le nombre de jours en  mer !  certains décident de rester en mer 12 jours, le séjour en quarantaine étant soi-disant facturé 3000 $NZ !

Ce n’est pas mon option, le passage entre Fidji et NZ est une traversée sérieuse où les coups de vent et la mer ne font pas de cadeau… Une dépression légère arrive, la vitesse du bateau devrait me permettre de rester devant le front. C’est ainsi que je naviguerais 3 jours avec des moyennes élevées (supérieures à 240 miles…) jusqu’à me retrouver dans la pétole et de finir au moteur… In fine 6 jours ce n’est pas mal, pas de bobo au bateau, et me voici revenu à Opua ! Direction l’hôtel de quarantaine à Auckland… Navette privée, 7 jours à l’hôtel, nourriture détestable mais tout est très bien organisé !

Cette année, je vais enfin prendre le temps de découvrir la Nouvelle Zélande !

La mi-octobre approche, et je n’ai pas de plan pour la suite, Covid oblige… La saison des cyclone approche pourtant… j’ai bien discuté avec des voileux qui ont passé la dernière saison ici et ont du se mettre à l’abri dans les mangrove de Denarau, cela s’est bien passé pour eux… Il est vrai que le cyclone est passé assez loin des côtes, mais je me vois mal préparer le bateau tout seul en cap d’alerte… En plus j’ai relu mon contrat d’assurance et il est écrit que « la bôme doit être démontée ainsi que tous les appareils électroniques, les voiles le grément courant… ». Après interrogation de mon courtier, il me confirme qu’en cas de problème si ce n’est pas fait ce sera sujet à discussion !

Pour entrer en Nouvelle-Zélande, il faut obtenir une exemption, manifestement personne n’a encore obtenu d’accord sauf les résidents qui retournent chez eux, certains parlent d’un montant minimum de réparations qu’il faudrait s’engager à réaliser…

La Nouvelle-Calédonie me confirme qu’en tant que français, j’ai bien le droit d’entrer sur le territoire et d’y rester, sauf que c’est une année « El Nina » et 2 fois plus de cyclones sont attendus cette année… peu d’abri là-bas manifestement même si Thierry, mon ami de NZ d’origine néo-calédonienne me prêterait son emplacement (après d’avoir déjà « hébergé » l’an dernier à Marsden Cove !)

L’Indonésie vient d’ouvrir, ce serait une option mais c’est loin et la saison est trop avancée pour passer par le détroit de Torres entre le Nord de l’Australie et la Papouasie Nouvelle Guinée.

Finalement je décide de monter un dossier pour obtenir le sésame et rentrer en Nouvelle -Zélande.

Mes amis néo-zélandais obtiennent petit à petit leur ticket retour, les uns après les autres… Aucun étranger par contre n’est autorisé à rentrer, les élections approchent, ce n’est pas la bonne période.

Et puis, tout début Novembre, le miracle se produit, je reçois l’accord du ministère de la santé, mais ce n’est pas gagné pour autant, il faut maintenant convaincre le Ministère des Affaires et de l’Economie… Mon enthousiasme retombe d’un cran. Mais en fin de compte, tout est au vert… Il n’y a plus qu’à attendre un bon créneau météo. A l’arrivée quarantaine de 14 jours moins le nombre de jours en  mer !  certains décident de rester en mer 12 jours, le séjour en quarantaine étant soi-disant facturé 3000 $NZ !

Ce n’est pas mon option, le passage entre Fidji et NZ est une traversée sérieuse où les coups de vent et la mer ne font pas de cadeau… Une dépression légère arrive, la vitesse du bateau devrait me permettre de rester devant le front. C’est ainsi que je naviguerais 3 jours avec des moyennes élevées (supérieures à 240 miles…) jusqu’à me retrouver dans la pétole et de finir au moteur… In fine 6 jours ce n’est pas mal, pas de bobo au bateau, et me voici revenu à Opua ! Direction l’hôtel de quarantaine à Auckland… Navette privée, 7 jours à l’hôtel, nourriture détestable mais tout est très bien organisé !

Cette année, je vais enfin prendre le temps de découvrir la Nouvelle Zélande !

C’est le printemps, ici, la météo se réchauffe, direction les îles du Sud !

Thierry et sa femme, Laury Mai, me proposent de naviguer de concert, un cata à moteur, Nemo Sumo, et un à voile, Cat’leya…

Rdv à « Great Barrier Island » au Nord-Est d’Auckland et de la péninsule de Coromandel, puis les « Mercury Islands » un peu plus au Sud, parties de pêche à la langouste et aux coquilles Saint-Jacques  en  prévision…. Et oui, en Nouvele-Zélande, on a le droit le pêcher en plongée bouteille, seules les quantités et les tailles sont restreintes !

Une dizaine d’heures de navigation depuis Whangarei, où j’ai fait les appros, et me voici à Great Barrier Island. Atterrissage à Port Abercombie, dans Nagle Cove puis Rahoara Bay et Kiwiriki Bay C’est une île sauvage que les maoris natifs protègent et souhaitent conserver ainsi. De beaux mouillages sur les 2 côtés Est et Ouest permettent de se protéger de tous les vents, belles balades au programme sur des chemins bien entretenus et souvent ombragés. L’eau par contre est froide 18°C… les baignades, pas pour moi !

Après quelques jours nous descendons sur les Mercury islands, île privée mais où les « boaties » sont bien accueillis et autorisés à parcourir les sentiers.

Coralie Bay est superbe, entourée par des falaises blanches, des prairies rasées de près et une magnifique forêt de pins.

Nos 2 plongées langoustes seront fructueuses, un vrai régal, reste à trouver des coquilles Saint-Jacques…

Plongée à Kadavu Astrolabe Reef et Pacific Harbour

Deux sites sont particulièrement renommés aux Fidji, Kadavu (prononcé « kandavu ») situé dans un lagon bordé par Astrolabe Reef et le site des  requins-bouledogue dans la réserve marine de Pacific Harbour, situé sur la côte Sud de Viti Levu.

Dans Astrolabe Reef, le club de plongée de KomoKomo m’a accompagné dans la passe Nord Ouest, Usborne passage, le long des tombants et à l’intérieur du lagon. On peut y retrouver tout ce qui fait la renommée des Fidji, coraux mous en particulier.

La plongée dans le monde des requins bouledogue est une expérience hors norme… Tout d’abord, il s’agit de requins, et des gros… plus de 3 mètres d’une espèce qui peut être agressive… et la plongée elle-même est magique, les requins sont juste à « portée de main »… sensation garanti ! Bien sur la plongée est sécurisée, 3 plongeurs équipés de cote de maille et armés de « bâton » sont là, juste derrière nous, pour éloigner tout animal qui serait un peu trop intéressé par un touriste… Mais par moment, l’excitation gagne les requins, ça fuse de tous les côtés et mieux vaut ne pas se trouver dans la mêlée…

Deux plongée à 28 et 15 mètres, inoubliables !!!

Vidéo en immersion au milieu des requins-bouledogue :

Le Lau Group : Vanua Balavu et la Baie des Îles

3 heures du matin, le baromètre indiquait 1006 mbar hier soir, la dépression est bien là, et le front va passer… Il est temps de lever l’ancre si je veux pouvoir arriver à destination à la voile avant le coucher du soleil… Vanua Balavu est à 95 miles nautiques, ce qui me laisse une bonne marge en cas de problème.

Un peu de moteur au départ dans la pétole, puis le Nord-Ouest rentre, la mer est chaotique; depuis des jours la houle venait du Sud-Est et ce nouveau vent crée une mer croisée, que n’aime pas particulièrement ma grand-voile à corne… qui commence à se balancer dans tous les sens… la punition ne tarde pas et sur une vague un peu plus grosse, la corne se plie et la dernière latte se fait la malle… (J’avais bien dit au maitre-voilier de Whangarei que ses embouts de lattes ne valaient rien…) Navigation au génois donc, ça avance quand même mais heureusement que j’ai de la marge. En route je rencontre Pantagruel un voilier ancien en bois qui était au chantier à Whangarei, un échange radio et l’on promet de se revoir à Vanua Balavu.

Finalement je rentre dans la passe vers 16heures et mouille l’ancre devant le village de Daliconi à 17h avec une bonne marge sur le coucher de soleil; ici avec les récifs et les cartes nautiques approximatives, pas question de naviguer sans une bonne visibilité !

Demain matin, j’irai faire le SevuSevu au village avant de réparer ma Grand Voile.

Dalicoli est réputé pour être l’un des villages les plus riches du Lau Group, beaucoup de voiliers viennent ici profiter de la Baie des îles et leur contribution financière, sollicitée par le chef y participe fortement… La cérémonie du SevuSevu n’est pas des plus traditionnelles… le chef est absent et c’est le « headman », neveu du chef qui me reçoit et l’on sent bien que le coronavirus les inquiète… Je suis libéré très rapidement et peut ainsi visiter le village, puis l’école située de l’autre côté de la colline. J’engage la conversation avec l’un des habitants qui me montre la collection de sculptures qu’il a lui-même réalisées…

En fin d’après-midi, quelques enfants sortant de classe me feront visiter les jardins du village où l’on cultive tomates, aubergines, tarot, etc…

Le SevuSevu me permet désormais de naviguer dans les eaux dépendant du village avec la « bénédiction » du chef; direction la fameuse Baies des îles…

et ses îlots de karz d’origine volcaniques érodés par l’eau et posés sur la mer comme des champignons qui forment un paysage magique…

Et au milieu de ces « diamants » sur une eau turquoise, une patate de corail hébergeant coraux mous et une multitude de poissons multicolores dans 3 mètres d’eau…

Depuis un autre mouillage sur l’Est de Vanua Balavu, une randonnée donne accès à un point de vue magnifique sur toute l’île.

Premières plongées aux Fiji

Les Fidji ont une réputation mondiale pour la plongée… Il me tardait d’aller voir ce qui se passait la-dessous…

Première plongée à Nanua i Ra au Nord de Viti Levu sur un site nommé « Dream catcher », tout un programme… Bien que la visibilité soit moyenne, le spectacle est superbe, coraux mous, failles rocheuses, faune pléthorique… Je vous laisse partager l’expérience.

Nous préparons la navigation vers la seconde île principale des Fidji, Vanua Levu, pour rejoindre le Lau Group plus à l’Est.

Entre les 2, pas question de rater la réserve marine de Namena, l’eau doit y être cristalline.

Première plongée à l’extérieur du récif Nord-Est sur un tombant impressionnant, nous dérivons tandis que Jack de Zatara assure la sécurité la-haut… la visibilité est d’environ 30 mètres jusqu’à ce que nous atteignons la passe où le courant sortant est chargé de plancton et où un banc de barracudas et quelques gros requins veillent sur l’entrée… et nous entraîne fi-ça vers le large…

Deuxième plongée à « Chimney » sur le côté Sud-Ouest cette fois, 2 « pinnacles » nous y attendent, il s’agit de pitons de corail qui remontent de 30 mètres à 2 mètres de la surface. Arc en ciel de couleurs, coraux noirs, roses, bleus, blancs… et la faune toute aussi riche..