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Nuku Hiva la plus belle des Marquises

De retour a Nuku Hiva CAT’LEYA ira mouiller l’ancre dans la baie d’Hanaho et la baie de Taioa.

Après Ua Huka, Anaho, baie ouverte vers le Nord et très protégée, est un havre parfait pour récupérer et faire des randonnées vers les baies voisine d’Hatiheu et d’Haataiea.


L’occasion aussi d’aller diner chez David puis chez Yvonne dans la baie voisine.
C’est toujours un plaisir de marcher dans ces chemins à l’ombre des manguiers, des cocotiers et autres pandanus, près de la côte et entourés de reliefs abrupts et sauvages. L’occasion aussi de récolter des mangues ou se faire offrir des pamplemousses…
Taioa est au Sud Ouest, la baie s’ouvre sur une vallée paradisiaque plantée de nombreuses espèces de citrus, manguiers et bananiers et agrémentée d’arbustes à fleurs entretenus comme des jardins anglais.

La randonnée chemine en sous-bois , traverse une rivière ou virevoltent les chevrettes (écrevisses locales) et atteint enfin dans un labyrinthe de rocs une chute vertigineuse ou il fait bon se baigner tant l’eau y est rafraichissante.

Au retour déjeuner chez Monette et Matthias, tout un ensemble plats chauds ou froids, poisson cru bien sur, viande au lait de coco, manioc, préparation a base de fruit à pain, etc… juste de quoi annihiler la perte de calories de la randonnée…

Avant de quitter les Marquises, nous irons à la redécouverte de Ua Pou, y retrouver Manfred, le chocolatier de la baie d’Hakahetau, et faire de nouvelles rencontres Ti Pierro, l’ex de la Marine Nationale qui tient un restaurant à Hakamaii…

De Tahuata à Ua Huka

Après une brève escale à Hiva Oa pour les formalités administratives, nous reprenons la mer pour quelques miles seulement vers Tahuata, la petite sœur d’Hiva Oa.
La baie d’Hanamoenoa et sa belle plage d sable blanc nous y accueille mais sans Steven cette année…Le temps de se faire un nouveau bateau copain, Mupi, et de repartir pour Ua Huka, iles des Marquises que nous ne connaissons pas.


Ua Huka, c’est l’ile aux chevaux « sauvages » dans laquelle les marquisiens viennent chercher les chevaux qu’ils utilisent régulièrement pour se déplacer ou porter les charges de leur exploitation.

3 baies ouvertes au Sud s’offrent aux voiliers, malheureusement une boule de Sud rend les débarquements dangereux pour les annexes et malgré nos 3 mouillage la terre n’est accessible qu’à la nage… le mouillage au Sud Ouest est pourtant très beau avec l’ile aux oiseaux en avant-garde et une très belle vallée luxuriante inhabitée lors de notre visite si ce n’est par des troupeaux de cochons sauvages et de chèvres.

Retour aux Marquises : CAT’LEYA boucle la boucle en Polynésie

Sur Mangaréva, la plus grosse dépression de la saison, pointes à 50 nœuds, tirait à la fin ; une haute pression installée sur le Nord Est laissait présager un grand trou d’air entre les Gambier et les Marquises…
Il était temps de mettre les voiles pour profiter encore du secteur Ouest et éviter ainsi des jours de moteur.
Et effectivement après une bonne journée le vent baissa, la mer était belle, Cat’leya troqua sa GV pour une alternance moteur bâbord, moteur tribord.
Tout se déroula comme prévu par le routage calculé avant le départ, peu à peu le vent revint, 10 nœuds de travers, mer belle, et plus de 200 miles en 24 heures.
Déjà les images des Marquises trottaient dans ma tête, montagnes sauvages et abruptes, baies taillées dans le roc enjolivées par quelques cocotiers, et une lumière éblouissante au coucher du soleil.
45 miles avant l’arrivée, Fatu Hiva apparut tout au loin à l’horizon, déjà une masse imposante sortie de nulle part, puis plus tard Hiva Oa et Tahouata sa petite sœur à l’ouest.
Je choisis le mouillage d’Omoa, a quelques miles à l’est de la Baie des vierges, il était tard et arriver de nuit dans la baie d’Hanavave n’était pas une option à reproduire.

L’année dernière en arrivée de transpacifique, trois voiliers alignés dont seul le dernier avait son feu de mouillage et son AIS allumés m’avaient vite réveillé de la torpeur de la traversée…


Situé dans une vallée assez large, Omoa ne produit pas cette impression de vertige que l’on ressent à Hanavave, enclavée dans un cirque que semblent protéger ses pitons volcaniques. Omoa c’est un retour en douceur, pamplemousses et mangues, promenade parmi les arbres fruitiers près de la rivière, accueil chaleureux des Marquisiens, mais toujours au loin comme un rappel à l’ordre, ces montagnes déchiquetées qui défient le soleil et la mer.
Mais on ne saurait résister à l’appel de la Baie des vierges et quelques jours plus tard nous bouclons la boucle, presqu’un an jour pour jour, nous jetons l’ancre à Hanavave…

Les Marquises Nord : Nuku Iva

Notre prochain mouillage sera à Nuku Iva. Il y a 18 ans, je partais pour un tour de l’Atlantique rempli des conseils de nos amis toulousains les Biquets naviguant depuis en Polynésie. Il y a quelque temps je les ai recontacté pour leur faire part de mes projets puis à Panama pour les informer de mon arrivée prochaine… Notre rendez-vous est fixé à Nuku Iva dans la baie Daniel ou Taihoae à partir de laquelle il est possible de partir en excursion vers l’une des plus grande chutes d’eau du monde, plus de 600 m.

Quand nous arrivons, Voyage, le Belize 43 est bien là et je retrouve Pascale et Philippe les « catalyseurs » de cette histoire. Ils accueillent régulièrement des personnes à bord pour rencontrer des polynésiens et découvrir la Polynesie.

Nuku Iva nous rappelle Fatu Iva, les paysages ainsi que la nature y sont sublimes et les marquisiens également. Et en plus nous avons les meilleurs ambassadeurs puisque les biquets traînent leurs voiles dans le coin depuis 8 ans.

La baie d’Anaho au Nord, très protégée, est encore plus belle, ce sont en fait 3 baies que l’on peut découvrir à pied ou à cheval. Le soir dîner à terre chez l’habitant, et l’une des meilleures chèvres au coco que nous aurons dégustée !!!

Les jours défilent et il nous faut descendre pour que les filles puissent prendre leur avion de retour. Rendez-vous est pris à Fakarava avec les biquets mi-Avril.

de Hiva Oa à Ua Pou

Notre séjour à Fatu Hiva est bien trop court mais il nous faut faire les formalités d’entrée sur le territoire français, direction Hiva Oa.

Au village Atuona, c’est la civilisation qui nous rattrape et presque un retour à la métropole… des voitures, beaucoup de polynésiens qui s’affairent, d’autant que le bateau ravitailleur est passé la veille, on se croirait jour de marché ! Et pourtant Gauguin et Brel se sont installés ici.

Une fois l’administratif traité, nous partons sur Tahuata, une île très proche puis Ua Pou plus au Nord.

Nous retrouvons les paysages et l’ambiance de Fatu hiva. Encore une belle promenade vers une cascade et surtout la découverte de « Manfred Ville ».

Manfred s’est installé ici pour faire du chocolat… une vraie tuerie. Après avoir exercé de nombreux métiers il pose ses valises et plante du cacao, après des années de mise au point il réussit son premier chocolat de qualité. Nous passerons l’après-midi avec lui et sa femme polynésienne à déguster son chocolat en l’écoutant nous raconter son aventure. (Pour info, Manfred a ouvert un camping sur son domaine…)

Les Marquises, la récompense de la traversée du Pacifique !

Après 18 jours de mer sur un océan qui porte décidément bien son nom, le Pacifique, nous atterrissons aux Marquises sur l’île de Fatu Hiva dans la célèbre baie des vierges ! Il fait nuit mais la lune nous laisse entrevoir le paysage déchiqueté par les pitons maintes fois rêvés à la faveur des illustrations des revues nautiques…

Le matin, c’est un réel éblouissement, la vérité dépasse largement les photos « carte postales »… le village d’Hanavave se blottit dans une vallée encaissée protégée par de nombreux pitons rocheux, la nature y est exubérante, les nuances de vert des innombrables essences d’arbre se disputent nos regards aux reliefs d’altitude protégés par un simple duvet d’herbe.


La nature y est généreuse, noix de coco bien sûr, mangues, fruits à pain, papayes, citron, énormes pamplemousse juteux, …, chèvres et cochons sauvages ; pour peu on se laisserait aller au mystique… Et les Marquisiens sont comme elle, Jean-Pierre et Léa nous accueillent simplement et nous ferons visiter leur île très gentiment.


Plus de vingt ans que je rêve de ces îles magiques et je comprend maintenant pourquoi tant sont venus s’y réfugier et vivre, « Ah les Marquises » !
Tous les matins dans la baies des vierges les raies Manta nous offrent une danse irréelle, le soir les couchers de soleil sont à couper le souffle et la journée, balade et cueillette de fruits…